Les chiffres clés du Contract management
En 2022, la gestion du cycle de vie des contrats se fait une place de plus en plus grande dans les entreprises.
Plus connue sous le nom de contract management, cette discipline consiste à gérer l’ensemble des contrats d’une entreprise pendant tout leur cycle de vie, depuis les négociations en amont, jusqu’à leur signature et leur exécution.
Dans cette page, on vous donne tous les chiffres clés du Contract Management.
20 chiffres clés autour du Contract Management à connaître en 2022
Aujourd’hui, lorsqu’on parle de contract management, on désigne généralement des solutions logicielles prévues pour optimiser la gestion des contrats ; ces solutions sont proposées par des entreprises innovantes du secteur juridique, qu’on appelle les Legaltech.
Dans un contexte où les entreprises doivent gérer des volumes de contrats toujours croissants, les outils de contract management deviennent indispensables, se substituant progressivement aux processus manuels.
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Pour les directions juridiques
#1 – 78% des directions juridiques souhaitent automatiser leurs processus contractuels
Les directions juridiques sont les premières à être impactées par la lourdeur des processus contractuels. Tâches répétitives, recherche d’information fastidieuse, échanges parfois interminables avec les autres services… Dans les entreprises qui traitent d’importants volumes de documents, cette lourdeur est encore plus marquée. Or, la plupart de ces tâches peuvent être automatisées ; l’objectif étant de gagner du temps, pour que les directions juridiques puissent se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée.
Source : étude EY – Observatoire des directions juridiques, 2019.
#2 – Pour 73% des juristes, l’intelligence artificielle est un sujet prioritaire
L’innovation technologique est vivement souhaitée par les directions juridiques. Parmi toutes les technologies disponibles, l’intelligence artificielle fait partie des plus demandées. En effet, cette innovation accélère considérablement le traitement et l’analyse des données contractuelles ; elle permet aussi de réduire la marge d’erreur, par rapport à une lecture manuelle longue et fastidieuse. L’intelligence artificielle profite bien sûr aux juristes, qui sont près de 3 sur 4 à la considérer comme un sujet prioritaire ; mais elle optimise également le travail des autres métiers.
Source : Etude « Digitalisation des directions juridiques », menée par Day One, le cabinet CMS Francis Lefebvre Avocats et l’association de directeurs juridiques Cercle Montesquieu , février 2019.
#3 – 29% des directions juridiques ont à leur disposition un outil de Contract Management spécifique
Par rapport à une gestion manuelle, les outils de contract management présentent de nombreux avantages pour les directions juridiques : ils automatisent les tâches répétitives, renforcent la conformité des contrats, simplifient les workflows, et centralisent tous les contrats au sein d’une même base, pour un accès facilité à l’information. Cela explique l’adoption croissante de ces solutions au sein des entreprises.
#4 – 62% des directions juridiques estiment que leur charge de travail va augmenter
En 2020, le cabinet de conseil Day One a interrogé 50 directions juridiques de grandes entreprises, pour évaluer l’impact de la crise sanitaire sur leurs perspectives d’avenir.
Quasiment 2 tiers des interrogés prévoient une augmentation de leur charge de travail dans les années à venir ! En effet, la crise a replacé les directions juridiques à une place centrale au sein de l’entreprise : face au bouleversement des activités, elles ont accompagné tous les métiers, et sont davantage intervenues sur la prise de décision.
Source : DayOne, COVID-19 & DIRECTIONS JURIDIQUES : Retour d’expérience pour le futur, Bilans et perspectives pour les directions juridiques, juillet 2020.
#5 – 88% des directions juridiques pensent que la crise va avoir un fort impact sur la conduite du changement vers davantage de digitalisation
La digitalisation des entreprises n’est pas un phénomène nouveau ; en revanche, la crise sanitaire a donné un coup d’accélérateur à cette transformation, impactant tous les métiers dont le juridique. En particulier, la limitation des déplacements et la généralisation du télétravail ont fait naître de nouveaux besoins : accès à distance aux documents juridiques, dématérialisation de la rédaction et de la signature des contrats, fluidification des échanges…C’est pourquoi presque 9 Directions juridiques sur 10 pensent que la crise sanitaire va accentuer la digitalisation du métier.
Source : DayOne, COVID-19 & DIRECTIONS JURIDIQUES : Retour d’expérience pour le futur, Bilans et perspectives pour les directions juridiques, juillet 2020.
#6 – D’ici 2025, les services juridiques multiplieront par 3 leurs dépenses en matière de technologie juridique
Pour faire face à l’augmentation de leur charge de travail, ainsi qu’aux mutations récentes des organisations, les directions juridiques doivent s’adapter. Cela explique la prévision d’une multiplication par 3 des dépenses en matière de legaltech, d’ici 2025. Une augmentation nécessaire pour maintenir la productivité des services juridiques, s’adapter au télétravail, et réduire la dépendance envers les conseillers juridiques externes.
Source : Gartner, State of the Legal Function 2020.
#7 – D’ici 2024, les services juridiques auront automatisé 50% du travail juridique lié aux transactions de fusion-acquisition
Dans les prochaines années, le nombre de fusions-acquisitions va continuer d’augmenter, en lien avec les conséquences de la crise sanitaire. Ces opérations représentent une charge de travail importante pour les directions juridiques ; d’où un recours accru à l’automatisation. Pour ces tâches critiques, les technologies de pointe comme le machine learning et le traitement du langage naturel sont les plus demandées.
Source : Gartner, State of the Legal Function 2020.
#8 – 12% des directions juridiques ont intégré l’intelligence artificielle à leurs processus
Cette proportion est faible, quand on considère l’apport de l’intelligence artificielle aux services juridiques.
En effet, cette technologie encore récente présente deux avantages majeurs : elle réduit considérablement les risques inhérents à la gestion des contrats ; et elle libère aussi les directions juridiques de la paperasse et autres tâches répétitives.
Source : CLOC 2019 State of the industry survey.
#9 – 50% des directions juridiques évoquent le suivi des échéances comme risque principal en termes de gestion contractuelle
Viennent ensuite le stockage et l’archivage qui sont classés comme un risque principal. La sécurisation passe par la mise en place d’un outil, pour 1/4 par les processus et l’adoption d’une politique contractuelle.
Pour les directions commerciales
#10 – 3,4 semaines : c’est le temps moyen de rédaction d’un contrat
Coûteuse en argent, la gestion manuelle des contrats l’est aussi en en temps : en effet, il faut compter en moyenne 3,4 semaines pour rédiger un seul contrat ! Un délai largement améliorable quand on sait que la plupart des tâches liées aux contrats peuvent être automatisées.
Source : Forrester.
#11 – 55% des directions commerciales pensent que l’étape de la contractualisation ralentit le processus de vente
Les directions commerciales sont les premières impactées par la lourdeur des processus contractuels. Cela n’est pas sans conséquences sur le chiffre d’affaires !
En effet, plus la contractualisation est lente et fastidieuse, moins les commerciaux peuvent se concentrer sur leur cœur de métier : la vente. Les directions commerciales doivent donc simplifier au maximum le processus contractuel, pour que celui-ci ait moins d’impact sur leurs performances.
Source : étude Forrester pour Docusign, État des lieux des systèmes d’accords, 2020.
#12 – L’automatisation de la gestion des contrats accélère de 50% les négociations
Grâce à l’automatisation, les entreprises dotées d’un outil de contract management s’assurent de précieux gains de temps.
Ces économies de temps sont réalisées à toutes les étapes du cycle de vie d’un contrat, mais c’est surtout lors de la négociation qu’elles sont constatées. En effet, dans une gestion manuelle, la négociation est un processus long, qui implique souvent des boucles de mail complexes où les multiples versions du contrat viennent se perdre.
Avec les outils de CLM, ces échanges interminables sont réduits au minimum
Source : Goldman Sachs, Time to manage those contracts! https://cmsd.nl/wp-content/uploads/2015/10/memba_pwc_contractmgmt.pdf
Pour les directions achats
#13 – 80% des acheteurs ne maîtrisent pas parfaitement les termes et la structure juridique de leurs contrats
Chez les acheteurs, ce manque de maîtrise est particulièrement marqué. Cela pose un problème d’ordre juridique, mais aussi financier. En effet, le contrat est un document clé, qui pose les bases de la relation acheteur-fournisseur ; il est donc nécessaire d’en comprendre les termes pour générer de la valeur et limiter les risques
Source : 2015 IACCM Benchmarking Study, PWC.
#14 – 60% des contrats fournisseurs sont renouvelés sans analyse
Ce chiffre issu d’une étude Aberdeen montre une nouvelle fois les risques inhérents à une mauvaise gestion des contrats.
Sans maîtrise de l’information, et notamment des dates et modalités de renouvellement, c’est environ 6 contrats fournisseurs sur 10 qui sont renouvelés automatiquement, sans analyse préalable. On imagine les coûts financiers que cela représente ; surtout quand on sait que les entreprises gèrent en moyenne plusieurs milliers de contrats.
Source : Aberdeen
Pour les entreprises en général
#15 – Plus de 50% des entreprises ne connaissent pas les dates de renouvellement de leurs contrats
Ce chiffre s’explique par les gros volumes de contrats auxquels la plupart des entreprises sont confrontées. En effet, plus le nombre d’accords à traiter est important, plus leur gestion quotidienne devient complexe, rendant difficile le suivi manuel des échéances. Pourtant, la méconnaissance des dates de renouvellement constitue un risque financier et juridique non négligeable pour les entreprises
source : Etude « Direction juridique et digitalisation », Deloitte Taj, 2019
#16 – 63% des entreprises françaises ont mis en place une délégation de contrats auprès des opérationnels pour la rédaction de certains contrats
Parmi les entreprises qui délèguent des contrats, 85% délèguent aux opérationnels au moins 10% de leur volume annuel de contrats. La délégation de contrats aux opérationnels est une pratique qui se généralise, et qui donne des résultats satisfaisants, en revanche, la répartition reste à clarifier : entre le juridique et l’opérationnel, qui fait quoi exactement ?
#17 – 29% des entreprises françaises ont digitalisé la création du contrat
En ce qui concerne la création des contrats, la digitalisation est encore timide. La phase de rédaction du contrat est pourtant un moment clef pour digitaliser la relation contractuelle : c’est la première étape pour officialiser la relation d’affaires qui s’est tissée au cours des premiers échanges.
#18 – 48% des opérationnels n’ont pas reçu de formation juridique sur les principales clauses contractuelles
Près d’un opérationnel sur deux ne maîtrise pas les clauses des contrats sur lesquels il travaille. En effet, dans les entreprises, cette compétence est encore souvent limitée au service juridique. Cela n’est pas sans risque, la méconnaissance d’une clause pouvant générer des retards, des litiges, voire des pertes financières. En outre, ce manque d’autonomie entraîne de nombreux allers-retours entre les opérationnels et le service juridique, ce qui alourdit la gestion des contrats
Source : Etude « Direction juridique et digitalisation », Deloitte Taj, 2019.
#19 – Une gestion des contrats non maîtrisée peut entraîner une baisse de 10% du chiffre d’affaires
L’optimisation de la gestion des contrats n’est pas seulement une problématique juridique. En effet, une étude a montré qu’une mauvaise gestion des contrats au sein d’une entreprise peut faire baisser son chiffre d’affaires jusqu’à 10%. Cela s’explique par plusieurs mécanismes : lenteur et complexité des processus manuels, opportunités d’upsell manquées, manque de visibilité sur les contrats en cours…de nombreux éléments en faveur d’une meilleure maîtrise des contrats !
Source : Automation Transforming Contracts and Commercial Management, IACCM, 2017.
#20 – 55% des entreprises sont déjà parvenues à stocker l’ensemble de leurs contrats dans un même outil
Le stockage des contrats est une tâche simple en apparence (consigner des fichiers .pdf) qui s’avère plus complexe si l’on mesure l’importance de son contenu : le cœur de l’activité de l’entreprise. Les outils disposant d’une couche d’intelligence artificielle ont sur ce terrain une longueur d’avance car il leur est possible de détecter des informations utiles qui n’avaient pas été prévues lors du paramétrage de l’outil.
#21 – 71% des entreprises ne parviennent pas à localiser au moins 10% de leurs contrats
Les entreprises qui égarent des contrats sont beaucoup plus nombreuses qu’on croit ; et cette problématique est loin d’être anodine !
En effet, égarer un contrat, c’est prendre le risque de manquer une obligation, de ne pas respecter une clause sans le savoir, ou encore de passer à côté d’une échéance. Les risques financiers et juridiques sont importants – cela peut aller jusqu’à menacer la réputation de l’entreprise.
Cette difficulté à localiser les contrats montre un besoin urgent de centralisation dans une solution adaptée, pour un accès facilité à l’information.
Source : Journal of Contract Management https://www.entrepreneur.com/article/195046
#22 – Les entreprises perdent en moyenne 15% de leurs contrats
Dans le même ordre d’idées, une étude Aberdeen révèle que la part des contrats perdus en entreprise avoisine les 15%. Là encore, cela pose d’importants problèmes en termes de maîtrise des risques, et de suivi de l’exécution des contrats.
Source : Aberdeen https://www.contractworks.com/blog/3-tips-for-successful-enterprise-contract-management
#23 – 83% des professionnels sont insatisfaits du processus contractuel de leur entreprise
Cette insatisfaction est liée à la lenteur des processus manuels, mais aussi au manque de maîtrise de l’information et des données. Ces dernières années, elle a poussé bon nombre d’entreprises à rechercher des solutions pour simplifier la contractualisation. Des solutions qui impactent en premier lieu les directions juridiques et les directions commerciales, mais qui améliorent également le quotidien et les performances des autres services.
Source : IACCM, 2016 https://blog.iaccm.com/commitment-matters-tim-cummins-blog/what-does-good-like
#24 – 9 entreprises sur 10 ont déployé un projet de signature électronique en France
Pratique et simple d’utilisation, la signature électronique est entrée plus rapidement dans les usages que l’intelligence artificielle.
Au-delà des directions juridiques, cette technologie est aussi très appréciée des commerciaux, des achats, des ressources humaines, et de tous les services qui doivent régulièrement faire signer des contrats. Le gain de temps, et la simplification du processus contractuel, sont les principaux arguments en faveur de la signature électronique. Avec la dématérialisation croissante des démarches juridiques, son utilisation est vouée à augmenter.
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Bonus 🎁
#25 – En évitant les imprécisions et la non conformité, le Contract Management peut réduire jusqu’à 2% des coûts annuels d’une entreprise
Outre la lenteur des processus, un des principaux problèmes de la gestion manuelle des contrats est le risque d’erreur. A partir d’un certain volume de contrats, les imprécisions et la non conformité des documents peuvent coûter cher !
Les outils de contract management évitent ces problématiques, ce qui fait gagner du temps aux directions juridiques, et permet d’économiser jusqu’à 2% des dépenses annuelles de l’entreprise.
Source : PriceWaterhouseCoopers, 2019 https://blog.iaccm.com/commitment-matters-tim-cummins-blog/2010/10/04/lies-statistics-contract-management
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