Les directions juridiques ont longtemps été exonérées d’évaluation sur des critères de performance quantifiés. Plutôt attendues sur des questions réglementaires, leur position dans l’entreprise se réinvente et on leur demande d’être de véritable business partners. Découvrez dans cet article la définition des KPI juridiques ainsi que quelques exemples.
Qu’est-ce qu’un KPI juridique ?
En anglais, “KPI” signifie “key performance indicator”, comprenez “indicateur de performance”. Ces critères permettent de mesurer l’activité et la performance des collaborateurs.
Les KPI juridiques sont les indicateurs permettant de mettre en lumière l’activité de la direction juridique. Grâce aux données chiffrées, il est possible de quantifier les actions menées et leurs impacts business.
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Quels sont les KPI juridiques ?
Les directions fixeront leurs indicateurs en fonction de leurs objectifs et de ceux de l’entreprise.
Les KPI peuvent servir à évaluer la performance de l’activité juridique, par exemple :
- Le nombre de contrats rédigés
- Le nombre de contentieux gérés par la direction juridique
- Le nombre de sollicitations internes
- Le nombre d’heures de formation interne
- Le turnover moyen des membres de l’équipe
- etc.
Sous l’angle managérial, les KPI peuvent également servir à mesurer et mettre en valeur le travail de l’équipe juridique. Cependant, les données chiffrées ne suffisent pas toujours à estimer la performance des collaborateurs, en particulier en raison de la spécificité du métier de juriste : les KPI doivent être croisés avec l’expérience métier et les soft skills qui se traduiront par exemple à travers la satisfaction des équipes opérationnelles durant leur collaboration avec le département juridique, la réactivité et la compréhension des demandes, ou encore la capacité à transmettre la culture juridique en interne.
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